Découvrez la méthode audacieuse de Bill Gates pour négocier son salaire… sans jamais dire un chiffre

Aborder la question du salaire au moment d’un recrutement peut se transformer en véritable casse-tête : proposer une fourchette trop basse vous pénalise, tandis qu’une demande trop élevée peut faire fuir un recruteur. Pourtant, Bill Gates, cofondateur de Microsoft et milliardaire reconnu, a partagé une technique redoutablement efficace pour éviter cet écueil. Au cours d’un échange avec le basketteur Stephen Curry dans la série «State of Inspiration» diffusée en 2020, il a révélé une approche ingénieuse pour allier diplomatie et valorisation de son profil. Dans cet article, nous allons décrypter cette méthode et vous donner des pistes pour la mettre en pratique lors de votre prochain entretien d’embauche.

L’entretien d’embauche : un passage obligé à bien préparer

Avant de plonger dans la formule de Bill Gates, il est essentiel de comprendre l’importance d’une bonne préparation à l’entretien d’embauche. En plus de soigner votre attitude, vos gestes et votre discours, vous devez impérativement anticiper les questions liées à vos prétentions salariales. Réviser les pratiques du marché et les grilles de salaires en vigueur dans votre secteur est un bon point de départ. De cette manière, vous éviterez de tomber dans le piège de la sous-évaluation ou, au contraire, de faire une demande irréaliste.

L’idée de génie de Bill Gates : miser sur les options d’achat d’actions

Pour Bill Gates, la clé consiste à détourner habilement la fameuse question « Quel salaire souhaitez-vous ? » en misant sur la confiance dans le potentiel de l’entreprise. Lorsque le sujet surgit, il recommande de répondre avec une phrase qui pourrait se traduire ainsi :

« Je préfère miser sur l’avenir de la société. Proposez-vous des stock-options ? Je pense que l’entreprise a un grand potentiel, et je suis prêt à prendre des risques pour en bénéficier. »

Cette approche originale démontre votre motivation et votre volonté de vous impliquer à long terme. En même temps, vous évitez de dévoiler un montant précis, ce qui vous protège d’une estimation hâtive de la part du recruteur.

Cependant, attention : cette solution ne convient pas à tous les postes ni à toutes les entreprises. Les stock-options sont surtout proposées dans les start-up ou les grandes structures qui ont déjà mis en place ce type de rémunération variable. Dans les entreprises plus modestes ou les secteurs où l’actionnariat n’est pas encore développé, vous pourriez envisager d’autres options, comme :

• Demander une prime sur objectifs : Idéale si le poste implique des projets ponctuels ou des missions dont la réussite peut être facilement mesurée.
• Négocier un bonus de performance : Proposition généralement bien accueillie dans les sociétés plus traditionnelles, car elle valorise vos résultats tout en rassurant l’employeur.
• Obtenir des avantages en nature : Voiture de fonction, prise en charge d’une formation, matériel informatique, etc. Ces éléments peuvent compenser un salaire de base légèrement inférieur.

La tactique proposée par Bill Gates, ici, reste un excellent moyen de montrer votre confiance dans l’avenir de l’entreprise, mais elle doit être adaptée au contexte de votre futur employeur. Renseignez-vous donc au préalable pour savoir si les stock-options (ou une autre forme de rémunération variable) sont envisageables dans la structure visée. De cette manière, vous élargirez vos possibilités de négociation et donnerez au recruteur une image positive de votre capacité à anticiper les défis à venir.

Montrer que vous croyez au succès de l’entreprise

Cette formulation vous permet de souligner que vous percevez l’entreprise comme un acteur prometteur, tout en affichant votre esprit entrepreneurial. Vous mettez ainsi en avant votre détermination à faire grandir la structure, et à partager ses réussites. Vous n’éludez pas complètement la discussion sur la rémunération, mais vous la déplacez sur un terrain plus stratégique : celui de l’investissement personnel et financier à long terme.

Valoriser votre profil sans froisser le recruteur

Dans le même élan, Bill Gates suggère de rappeler que d’autres opportunités (potentiellement mieux rémunérées) existent sur le marché. Cette subtilité indique que vous avez étudié les différentes propositions disponibles, mais que vous êtes davantage motivé par un projet prometteur que par un salaire fixe élevé. Tout en évitant le conflit direct, vous faites comprendre que vous connaissez votre valeur et que vous êtes ouvert à la négociation sous une forme plus avantageuse pour les deux parties.

Quelques conseils supplémentaires pour aller plus loin

• Renseignez-vous sur les avantages éventuels : Certains employeurs proposent, en plus du salaire, des primes, des bonus ou un partage de bénéfices. Demandez clairement ce qui existe dans l’entreprise pour prouver votre intérêt.
• Maîtrisez l’art du silence : Si le recruteur insiste sur un chiffre, n’hésitez pas à poser quelques questions supplémentaires pour mieux cerner les priorités du poste. Cette écoute active vous aidera à définir une réponse plus précise si nécessaire.
• Faites jouer la concurrence : Sans paraître arrogant, rappelez que vous avez d’autres pistes. Cela peut inciter votre interlocuteur à faire un effort supplémentaire pour vous recruter, notamment s’il vous considère comme un candidat à fort potentiel.

Pourquoi cette astuce est-elle si puissante ?

La formule de Bill Gates permet de mettre en lumière votre confiance, votre sens des affaires et votre capacité à envisager l’avenir avec optimisme. Au lieu de faire un bras de fer sur un chiffre, vous proposez une forme de partenariat gagnant-gagnant : plus l’entreprise prospère, plus vous y gagnez, et réciproquement. Cette mentalité d’actionnaire est particulièrement bien vue dans les start-up et les entreprises innovantes, qui valorisent l’engagement et la responsabilité collective.

Ce qu'il faut retenir...

La négociation salariale est loin d’être un exercice facile, mais l’astuce de Bill Gates vous offre une approche originale pour prendre le contrôle de la conversation. En insistant sur votre confiance dans le succès de l’entreprise et sur votre volonté de vous impliquer dans son futur, vous renforcez votre crédibilité tout en ouvrant la porte à des formes de rémunération plus flexibles. Pour peaufiner cet angle, pensez aussi à vous informer sur les autres avantages que l’organisation peut offrir. La clé consiste à replacer la négociation non pas sur un simple montant, mais sur une vision à plus long terme… et ainsi sortir du cadre traditionnel d’une discussion purement chiffrée.

à propos de l'auteur : Volahanta

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Je m’appelle Volahanta, 35 Ans, Consultante RH. Fascinée par le monde du management et des ressources humaines, c’est en toute logique que j’ai embrassée carrière et études dans ce domaine. Sur Asako.mg, je partage mes ressenties et mes expériences à travers des articles et des conseils.